On dit que tous les chemins mènent à Rome. Je dirais aussi que tous les métiers du service sont intimement liés. Et que la véritable empathie, celle du bon commercial, est un excellent atout pour devenir agent immobilier.
Il y a quatre ans encore, je ne connaissais de l’Immobilier que le prêt consenti par ma banque, lorsque j’ai décidé de sauter le pas et d’acheter un studio comme investissement locatif. Je me rappelle, lors de ma recherche, d’agents immobiliers roublards et mal élevés. Je me souviens aussi de ceux qui perdaient leur sang froid lorsque je décommandais une visite. Et de ceux aussi qui demandaient clairement un dessous de table pour faire passer une offre. Clairement, je ressentais beaucoup de méfiance, et les agents immobiliers étaient pour moi un passage obligé désagréable.
Lorsque j’ai découvert le modèle Keller Williams il y a un peu plus d’un an, et que j’ai rencontré les responsables de l’agence Fortis Immo dans le 2e arrondissement de Paris, tous mes a priori sont tombés d’un coup. Des personnes humaines, à l’écoute, avec beaucoup d’éducation.
Quand je fais visiter un appartement, ou que je rencontre quelqu’un qui a un projet de vente, on me dit très souvent :
La vérité, c’est que je ne suis pas un agent immobilier. Je suis avant tout une personne qui a pour volonté d’aider les autres. Et, accessoirement, de gagner ma vie en le faisant. Chercheuse de solution dans l’âme, depuis toujours.
Lorsque j’organisais des événements d’entreprise, ma plus grande satisfaction était de trouver le lieu adéquat pour mon client, puis de mener à bien le projet et que tous les détails soient bien bordés.
Aujourd’hui, ma mission est accomplie lorsque je trouve un acheteur pour un appartement dont je détiens le mandat. C’est le moment clé. Celui où j’ai la preuve par A + B que j’ai bien fait de me charger de ce bien, que j’ai fait une estimation correcte du prix qui débouche sur une offre, et que le vendeur m’a fait confiance. La CONFIANCE. Si fragile, si difficile à obtenir, si délicate à conserver.
Elle s’acquiert de différentes manières, la plus directe étant la recommandation. Un client satisfait de mes services et qui me met en relation avec un vendeur. Voilà de quoi partir sur de bonnes bases. Mon dentiste, je l’ai choisi sur recommandation. Les hôtels où je séjourne, je les choisis via des avis clients. Pour l’immobilier, c’est pareil. On ne donne pas sa confiance à n’importe qui. Aussi sérieux puisse t’il sembler.
Une dame m’a interpellée il y a quelques jours dans le RER alors que je discutais avec un client vendeur. Je lui expliquais ma vision de l’immobilier, suite à l’estimation que je venais de faire de sa maison. Cette dame m’a demandé mes coordonnées dans le cadre d’un projet de vente, en me disant qu’elle m’écoutait parler depuis un moment, et que mes valeurs l’avaient touchée. A la fois surprise et flattée, je me suis dit que décidément, je fais un métier qui rend les gens bien méfiants.
Et vous, accorderiez-vous votre confiance à un agent immobilier juste pour la notoriété de l’agence dans laquelle il travaille ?
👉Je suis à votre écoute pour répondre à vos questions et discuter de tout projet immobilier : esther.baruchel@kwfrance.com // 06 65 19 20 05